Contes Laïka

IL ETAIT UNE FOIS …

Conte de Laïka (Roselyne Carrier-Dubarry)
Pastel sec d’Estrid Cortembert-Tuulma

Au profit des enfants atteints de mucoviscidose

Rien ne naît de l’indifférence.
C’est l’amour de la différence
Qui, au flambeau des libertés,
Fait d’un rêve une réalité.

Préface:

Il existe dans le grand nord un pays long et étroit nommé la Norvège. Ce pays est fait de lacs 
où la lune se reflète – comme dans un miroir . Là-bas, les fjords profonds gardent leurs mystères, 
comme les sombres forêts et les cimes enneigées. C’est dans ce pays du nord que vivent les trolls.

Les anciennes légendes norvégiennes racontent que certains trolls sont géants et d’autres petits. 
Tous se caractérisent par un long nez. On dit aussi qu’ils n’ont que quatre doigts aux mains et aux 
pieds ; on les reconnaît aussi à leur longue queue touffue. Différents des humains, ils vivent des 
siècles. Ils ne se ressemblent pas mais tous ont pourtant une chose en commun : ils ne supportent 
pas la lumière directe du soleil qui peut les changer en pierre.
Vous l’avez compris, les trolls ne sortent que la nuit. Un jour j’en ai rencontré un, il vit depuis avec 
moi à Thonon-les-Bains, au pays de France. Il est toujours de bonne humeur, et vit dans mon bureau.
Il reste assis près de l’ordinateur le soir et regarde l’écran ou le cahier, lorsque j’écris des histoires. 
Il se nomme « Lort ».
Mon troll se met en colère parfois, mais il ne fait jamais du mal. Sa colère vient quand je n’ai pas assez de temps pour essayer de le comprendre : il ressent alors comme une grande injustice et fait plein de bêtises dans la maison, si bien que je ne retrouve plus aucun papier dans mon bureau. On pense 
souvent que je ne range pas mon bureau, je n’ose pas dire que c’est la faute de « Lort », le troll ! 
Parce que personne ici ne l’a encore vu, car le jour il dort dans un des tiroirs de mon bureau et ne 
sort que la nuit, quand tout le monde dort - sauf moi. 

Nous avons appris à nous comprendre – même si nous ne parlons pas la même langue – aussi depuis,
Lort fait moins de bêtises qu’au début de notre rencontre et il me raconte plein de secrets sur le pays des forêts et des fjords du grand nord.

L’histoire que je vais raconter et qu’a illustrée Estrid est pour tous les enfants (petits et grands). 
Nous la dédicaçons aux enfants atteints de mucoviscidose. C’ est celle d’un petit garçon, Nicolas, 
qui lui aussi – comme moi - rencontra un troll. Il a appelé le sien « clock. Ca sonne bien pour un troll 
qui court après le temps !

Il fait nuit. A l’heure où le soleil se couche, ou la nuit se feutre ; quand la lune apparaît, il est temps 
de se mettre au lit et d’ouvrir l’histoire de « Nicolas et le troll gourmand ». Avant de dormir ouvrez 
grand les yeux et le cœur et contemplez les étoiles qui brillent dans le ciel pour les petits et les 
grands : il existe un troll quelque part qui vous regarde. Un jour il vous choisira peut-être -on ne 
sait pourquoi - et vous le trouverez dans votre maison. 

Ce jour-là sera le plus beau jour du monde parce que - d’après la légende norvégienne - d’avoir un 
troll dans la maison, c’est ne plus être seul et connaître le bonheur.

A l’heure où je vous écris, le grand sorcier des trolls m’a offert un filtre magique qui transforme mon 
petit troll« Lort » en statue le jour et le fait vivre la nuit. Ainsi grâce à beaucoup d’amour et d’amitié, nous avons rompu le sort qui le changeait à jamais nuit et jour en pierre lorsqu’un rayon de soleil le touchait. Depuis, il aime la caresse du soleil et vous pourrez maintenant l’apercevoir parfois à mes 
côtés le jour. 

Laïka
 

Nicolas et le troll Gourmand

Nicolas a la mucoviscidose : une maladie génétique avec un nom barbare - même son papi a 
du mal à le prononcer, alors imaginez le jour de la Virade – cette grande kermesse autour d’une 
marche (il paraît que le nom vient d’Auvergne). Papi ayant des difficultés à prononcer le nom, 
Nicolas a de la peine pour lui car – lorsque son grand-père se rend au stand des inscriptions pour 
faire un don, il est tout honteux de ne pas savoir prononcer ni écrire le nom. Franchement si tu 
ne sais pas prononcer un nom, c’est difficile de l’écrire. Nicolas se dit que son copain Sam, qui vit 
en Amérique, a plus de chance que lui : là-bas, ils appellent ça « cystic fibrosis », en français 
Nicolas a découvert que ça se traduit : « fibrose cystique », c’est plus facile à prononcer !
Nicolas connaît très bien sa maladie, car il a appris à la connaître ; il prend ses médicaments, 
est suivi par des kinés ; il a une foule d’amis. Il y a des moments où il est trop fatigué pour se 
rendre à l’école ; c’est alors qu’il doit suivre des cours depuis la maison et voit moins ses amis. Maintenant c’est nouveau et génial, parce que depuis la maison il peut leur écrire par internet 
et recevoir leurs messages. C’est tellement bien, il a maintenant des amis venus u monde entier 
avec qui il correspond.
Cependant, Nicolas ignore encore qu’il existe un troll magique qui, quelque part, a décidé de le 
rencontrer pour vivre une grande aventure d’amitié. 
On dit que tout est écrit dans les étoiles, Nicolas le croit ; pour se battre contre toutes les 
maladies il faut trouver beaucoup de courage en soi et se dire : On vaincra ! De regarder les 
étoiles quand tout est calme l’a toujours aidé.
Nicolas aime lire, il a lu dans les livres que depuis des temps et des temps certaines maladies 
existaient et qu’un jour, on en parlait encore dans le dictionnaire mais on pouvait voir en listant 
les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé qu’elles étaient ERADIQUEES. 
C’est important pour Nicolas qui se dit qu’un jour ce mot barbare « mucoviscidose » sera éradiqué 
de tous les dictionnaires français, comme sera éradiqué le mot « cystic fibrosis » de son ami Sam 
des Etats- Unis.

Sur ses espoirs, Nicolas s’est endormi.

Voici le matin qui lève ses brumes sur Thonon et Sciez, au bord d’un lac qu’on nomme ici le Léman 
au pays de France, en région de Haute-Savoie. Ce qui fait beaucoup rire Nicolas : c’est lorsque les touristes viennent visiter la région et demandent « Le Lac Léman » ; seuls ceux qui vivent ici savent 
que « Léman » est le patois d’ici pour dire le lac : c’est comme si vous demandiez à quelqu’un : 
« Le Lac Lac » !
 Nicolas dort encore quand Maman entre dans la chambre : 
 - Nicolas, le réveil a déjà sonné deux fois, il est temps de te lever et de venir prendre ton 
 petit-déjeuner avant de partir pour l’école. Nicolas a encore le sommeil dans les yeux ; il est
 tellement bien au fond de son lit qu’il n’a pas envie de se lever. Il faut dire qu’il fait chaud 
dans le lit et que, depuis que l’automne est venu, il fait froid le matin à attendre le car qui le 
 mène à l’école.
Nicolas encore endormi s’est dirigé vers la cuisine. Comme chaque matin, le petit-déjeuner 
l’attend sur la table : un grand bol de céréales, des tartines beurrées, de la confiture, des 
yaourts et des fruits.
Pourtant ce matin-là Maman n’est pas contente, Nicolas le voit à son visage et au regard 
qu’elle lui glisse, c’est celui des réprimandes après une bêtise. Nicolas essaie de se rappeler 
ce qu’il a pu faire pour la contrarier, il ne trouve rien : il a rangé sa chambre et fait ses devoirs.
Pourquoi Maman a-t-elle sa tête des jours de bêtises de Nicolas ?
Il a entamé un deuxième yaourt, lorsque la voix de Maman en colère éclate soudain dans la cuisine.

- Nicolas, je t’ai interdit de manger des sucreries sans ma permission, peux-tu m’expliquer ce 
que tu as fait cette nuit ?
Devant Nicolas surpris, Maman a ouvert la porte du placard de la cuisine – le placard blanc où 
sont cachés tous les délices ! 
Nicolas reste interdit : les bocaux de bonbons acidulés et colorés sont ouverts, il ne reste 
presque plus rien ; les biscuits ont disparu aussi . Les étagères du placard, d’habitude très 
propres, sont couvertes de miettes. Même le pot de confiture de prune que sa grand-mère lui 
a donné hier soir a été ouvert !
- Maman, ce n’est pas moi !
- Nicolas, s’il te plaît ne mens pas ! Tu es en retard pour l’école, finis ton déjeuner, 
 nous en reparlerons ce soir.
A l’école, pendant toute la journée, Nicolas ne pense qu’à ce qui s’est passé au petit-déjeuner ; 
« ce n’est pas moi se dit-il, ou alors est-ce que je suis somnambule et je ne me rappelle rien ? »
A son retour de l’école, Nicolas se sent soulagé, Maman semble avoir oublié sa colère du matin ; le placard est bien rangé et rempli de friandises, biscuits et confitures. Une fois le dîner et la toilette terminés, Nicolas a regagné sa chambre.
Qui a bien pu manger les bonbons, les biscuits et la confiture de Grand-mère pendant la nuit ? se demande-t-il, assis sur son lit en lisant un des livres de contes qu’il aime. 
Ce ne peuvent être Rilza et Lucie, les oiseaux, puisque les cages sont closes ; ce ne peut être 
mon chien Quieto, puisqu’il dort toujours sur le lit et la porte de la chambre est fermée. Ce qui est étrange, c’est que quelqu’un est venu dans la cuisine, sans que Quieto l’entende, alors qu’il avertit toujours toute la famille des bruits insolites de la maison en jappant comme un fou !
Nicolas est intrigué : il se passe quelque chose de bizarre dans la maison. Mais quoi ? 
Ses parents l’ignorent, mais une fois qu’ils seront endormis, Nicolas a décidé de guetter et de 
découvrir qui a volé la nourriture du placard.
La nuit d’octobre est tombée sur la maison endormie, la veilleuse est restée éclairée dans la 
chambre de Nicolas ; personne ne la voit derrière le volet fermé.
Pendant ce temps le petit troll - qui un jour depuis la Norvège découvrit Nicolas en regardant au travers des étoiles - s’apprête à quitter le tronc du grand chêne du jardin dans lequel il a établi sa maison. C’est une maison de bois : les murs, le lit, la table et les chaises – même la baignoire et le lavabo qu’il n’utilise pas trop souvent – il préfère l’étang dans le jardin pour prendre le bain sous la lune. 
Après le bain, quand tout le monde dormira, il ira se rassasier dans la maison de Nicolas où il a découvert tant de bonnes choses à manger.
« Il me faut manger d’abord avant de rencontrer ce garçon » se dit Clock, en se léchant les babines 
à l’avance, à l’idée de toutes les gourmandises du placard blanc de la cuisine.
Clock ignore encore l’avenir que lui réserve sa rencontre avec Nicolas et sa famille ! Mais comment 
un petit troll de Norvège peut-il imaginer la vie d’une famille française ?
Clock est entré dans la maison : rien de plus facile car il a trouvé une petite ouverture dans la 
porte de la cuisine ; il ignore encore que c’est la porte réservée au chien.
Le placard est bien rempli, Clock s’est assis sur la dernière étagère ; il a découvert une cuillère 
au manche vert comme ses forêts de Norvège dans un tiroir de la cuisine et l’a plongée dans un 
des jolis bocaux de verre. Le ventre repu de friandises et de biscuits grignotés, Clock s’est endormi 
sur la plus haute étagère du placard de la cuisine.
C’est là que Nicolas le découvre après avoir ouvert le placard sous l’évier à la recherche d’une souris, 
la porte du frigo puis le lave-vaisselle. 
Le bruit de la porte du placard ouverte par Nicolas a réveillé Clock qui a sursauté.
L’enfant et le petit troll gourmand se découvrent :
« C’est lui le petit garçon vu dans les étoiles » se dit Clock en contemplant Nicolas.
« Il est petit, pas très beau et ne s’est pas lavé les dents » pense Nicolas du petit troll qui ne 
possède, il est vrai, que quelques dents pas très jolies. « En plus on dirait qu’il a reçu un pétard 
dans les cheveux ». 
Nicolas n’est pas du tout apeuré, même s’il n’a jamais rencontré un petit être pareil – mais quand 
on croit aux étoiles, on ne s’étonne plus de rien !
Tous les deux se regardent longuement et soudain le troll, comme Nicolas, se font un grand sourire.
Nicolas a pris le troll dans ses bras et l’a posé sur la table de la cuisine, le troll a gardé dans la main 
la cuillère remplie de confiture de grand-mère.

« Tiens, il aime les mêmes choses que moi » se dit Nicolas. Ce qu’il ignore c’est que maintenant 
qu’ils se sont rencontrés – comme par magie – le petit troll comprend tout ce qu’il dit et peut même 
lire dans ses pensées !
« Non je n’aime pas les mêmes choses que toi » répond le petit troll en français, à la grande surprise 
de Nicolas qui ignore que les trolls parlent toutes les langues de la planète. « Chez moi en Norvège, 
on mange plutôt des choses salées et des poissons. Ici chez vous c’est sucré, je l’avais déjà goûté 
dans certains pays de l’orient ; mais vous avez aussi des choses que j’ai goûtées et que je n’ai vu 
nulle part ailleurs, c’est dans ce placard-là ! »

Nicolas a suivi la direction du doigt de Nicolas : la porte du réfrigérateur ; en l’ouvrant Nicolas 
découvre que le petit troll a goûté au fromage de son grand-père : le gruyère ! 

«Il faut que je lui apprenne certaines choses, je suis trop fatigué maintenant » ! Nicolas a saisi 
le petit troll dans ses bras ; le troll noue ses bras au cou de Nicolas – comme un bébé. Quieto, 
le chien qui ne disait jamais rien jusqu’à présent s’est mis à gémir. Il est temps pour tous trois de regagner la chambre, avant que toute la famille ne se réveille !

Des jours ont passé, Nicolas fut grondé plusieurs fois pour le vandalisme des placards de la cuisine. C’est deux jours avant la virade de Sciez en France qui -pour la première en fois en 2004 regroupe 
14 communes du Bas Chablais - que Nicolas révéla à ses parents la présence d’un troll dans la maison.

Les parents ne furent même pas surpris : c’était l’entrée officielle dans la famille de Nicolas de Clock 
– le petit troll du temps !

Clock depuis son arrivée a appris beaucoup de choses sur la vie d’une famille française : 
 - Il a découvert pour la première fois un arrière grand-père qui porte un drôle de chapeau 
 sur la tête : une espèce de galette noire qu’on appelle ici « béret » ; le grand-père met du 
 vin dans sa soupe en disant que c’est « chat broc !!! », Clock n’a rien compris au nom et 
 n’a pas aimé la soupe ! Puis il chante une drôle de chanson : « que canto ».

 - Une arrière grand-mère sucre la vinaigrette dans la salade, c’est horrible ce goût 
 dans la bouche !
Le pire pour Clock fut quand Nicolas lui confia une petite brosse à dents pour enfant 
« avec des soies douces » . Ce qu’ils appellent leur dentifrice est un supplice chaque matin et 
chaque soir ; ce fut pire encore quand Clock se trompa de dentifrice et prit celui du chien 
Quieto : un dentifrice au poulet ! 

Même un petit ami de la fille de la maison, qui avait oublié sa brosse à dents, en chercha une 
autre dans un ancien placard et se brossa les dents avec celle qui nettoyait le collier en diamants 
du chien !
Le petit ami en fut horrifié – comme Clock et le reste de la famille !
Le père s’occupe de virades pour la mucoviscidose; il a été aussi le père Thénardier – cet horrible homme écrit par Hugo, un de leurs écrivains. Clock a bien ri, caché dans la poche de Nicolas à le découvrir avant la virade dans la comédie musicale de Boublil et Schönberg. Depuis la mère qui 
s’occupe d’humanitaire et écrit des contes avec le peintre Estrid ou d’autres histoires a appelé ses oiseaux Inséparables : « Les Thénardiers ». Même les oiseaux la regardent d’un œil tout rond !
La mère écrit le soir puis descend en chemise de nuit et laisse dans la boîte aux lettres du peintre 
Estrid le texte qui est peint parfois la nuit suivante … A l’avis de Clock : elles ne dorment jamais ces deux-là.

Clock se dit que c’est parfois pénible 27 oiseaux et tous ces petits qui naissent en cage chez la conteuse; surtout le jour . Au moins la nuit ils se taisent quand elle écrit et que lui Clock partage 
un biscuit avec Nicolas et le chien dans la chambre. Même s’il trouve cette famille un peu folle, 
il apprend plein de choses. La fille restaure des tableaux tellement vieux, que certains font peur à 
voir la première fois, mais après – franchement le tableau n’est plus le même. Clock a même essayé 
les pigments qu’il utilise dans l’atelier pour ressembler aux couleurs des « Thénardier » de la cage et 
être un peu plus beau.
Depuis, grâce à Nicolas, il a appris à écrire le français dans un joli cahier :
Il a d’abord écrit le nom Nicolas, puis son nom Clock
Puis Mucoviscidose
Puis Famille
Puis Amis
Et en grand et en rouge :
ESPOIR !
Clock a choisi une des recettes de la maman de Nicolas qui aime bien faire la cuisine : c’est depuis 
que Clock a pris un petit ventre et que tous les boutons de son pantalon sautent.

La recette préférée au sucre de « la cuisine des grands-mères des Alpes » faite par la mère de 
Nicolas, c’est :

La « Crache » : une recette du temps où les enfants étaient plus pauvres que maintenant et 
n’avaient ni gourmandises, ni bonbons, ni chocolats ! C’étaient les sœurs aînées de la famille 
qui la préparaient souvent :

Clock l’a écrite dans son minuscule cahier :
Pour la « Crache », il faut :
4 cuillères de sucre
4 cuillères de farine
250 g de beurre

Il faut porter à cuisson les 250 g de beurre, et enlever l’écume qui s’est formée.
Il faut mélanger cette écume au sucre puis, petit à petit ajouter la farine.
Mettre le tout dans une petite casserole à feu doux tout en remuant, laisser prendre une couleur brune.
Retirer alors du feu et mettre dans un plat allant au frais.

Quand le mélange sera durci, le couper en petits rectangles ou carrés 
(un peu comme les caramels).
Clock a beaucoup aimé la recette mais il a perdu une des rares dents qui lui restaient en mangeant 
« La crache » ! Nicolas lui a promis de l’emmener chez un dentiste de la région pour arranger toutes 
ses dents. Clock n’est pas très rassuré, mais il fait confiance à Nicolas devenu son grand ami !
Le petit troll a découvert aussi les fromages de Haute-Savoie : ce qu’il aime souvent c’est leur 
odeur un peu forte, il aime bien aussi le pain fait avec les farines des minoteries du coin, c’est une spécialité de la région que l’on nomme la « chablinette », bien évidemment puisque c’est un pain de 
la région du Chablais. Clock a écrit plein de recettes de fromages de tous ses copains d’ici, à 
divulguer à tous ses amis du monde entier et de la région - s’ils le désirent.
Demain 3 octobre, Clock va se retrouver à la Virade des 14 communes du Bas-Chablais, au pays de France, à Sciez pour aider son ami Nicolas à mieux respirer. Ce sera une autre histoire qu’il vous racontera plus tard. Comme les histoires d’amitié ou d’amour : quand on s’aime vraiment, ça se vit longtemps ! 
Clock propose à tous les enfants de faire connaître la maladie de Nicolas, pour l’aider, et d’écrire à Clock et Lort - les trolls, à Nicolas ou encore à Laïka et Estrid - qui écrivirent et illustrèrent l’histoire 
- un petit message sous « Laika.sa@wanadoo.fr ». C’est promis, nous répondrons !
A bientôt sur le chemin des étoiles. Nicolas et Clock le petit troll !
 

Ce conte est dédié à Nicolas Riegert le petit prince de l’Atlantique atteint de mucoviscidose, 
parti pour un long voyage sur les océans d’ailleurs et à Théo, mon filleul, qui ouvre grand les yeux 
sur un monde pour aller plus loin.

Vous retrouverez l’histoire et l’aide pour les enfants qui ont besoin de vous pour respirer 
ou vivre tout simplement sous :
www.laika.ambreline.fr
Il y a beaucoup de jeunes et d’enfants qui écrivent le mot : ESPOIR, venez nous rejoindre 
pour l’écrire , tous vos messages sont les bienvenus sur le livre d’or d’Ambreline !
Laïka et ses amis des contes et de la planète des gosses.

Un conte de : Roselyne Carrier-Dubarry
Illustrations :
Estrid Cortembert- Tuulma
Chanson composée et interprétée par Cecilem (Rose d'or 2004 à l'Olympia).


L'intégralité du conte a été révélée au public et media le 3 octobre 
Conte au bénéfice de Vaincre la mucoviscidose :
Vos Dons a adresser a:

Vaincre la mucoviscidose
Virade de Sciez 2004
BP 8
 74140 Sciez-sur-Léman

 

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